Le Rêve du poète

Charles Meynier

Paris, 1763 - 1832

Vers 1785-1787
Plume, encre noire, lavis gris et beige avec rehauts de blanc sur traits de pierre
39 x 32 cm
D. 2
Don J.-V. Veyrence, 1835
© Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel

Information

Élève de François-André Vincent (1746-1816), Meynier obtient le Grand prix en 1789 et séjourne de 1790 à 1793 à l’Académie de France à Rome où il réalise de nombreuses études d’après l’antique, puis à Florence.

Il fut sans doute un ami du donateur J.-V. Veyrenc aux parents duquel il écrit depuis Rome en janvier 1790. Rentré à Paris, il devient en 1819 professeur à l’École des Beaux-Arts, tout en poursuivant une carrière multiple de peintre de grandes compositions religieuses et mythologiques, mais aussi historiques telles celles de la grande épopée de l’Empire, enfin participant au renouveau de la peinture de plafonds, tels ceux du Louvre.

Dans Le Rêve du poète, dessin plus tardif et reprise avec variantes d’un autre dessin daté de 1812 conservé au musée Dobrée à Nantes, c’est à un sujet inspiré d’odes du poète grec Anacréon (vers 582-485 av. J.-C.) que s’attache l’artiste, celui de l’inspiration et de l’amour. Vénus apparaît en songe au poète bercé par le son de la lyre et écoute les vers de l’Amour. Composition plus picturale reprise au lavis et à la gouache où le trait et le contour, plus appuyés, perdent en subtilité, pour souligner l’anecdote.


Charles Meynier, Le Rêve du poète, vers 1812 © Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel

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