Cercle

Danièle Orcier

Corbelin, 1944 - Vit et travaille à Clansayes (Drôme)

2008
Dessin à la mine de plomb sur papier
120 x 120 cm
2009.1.2
Don des Amis du musée, 2009
© Musée de Valence

Information

Diplômée de l’École des Beaux-Arts de Grenoble, la carrière d’artiste de Danièle Orcier est lancée en 1975, à la suite de sa première exposition personnelle à Zurich. Elle participe par la suite à de nombreuses autres expositions, collectives ou personnelles. En 1983, elle fonde l’espace associatif Angle dans le village drômois de Saint-Paul-Trois-Châteaux, qui programme régulièrement des expositions d’art contemporain. Danièle Orcier se définit comme « artiste dessinatrice » : son œuvre se caractérise ainsi par une pratique unique, le dessin sur papier, et utilise presque exclusivement la mine de plomb, parfois le pastel.

Par ailleurs, son travail est étroitement lié à son atelier de Clansayes dans la Drôme où elle s’est installée en 1973 ; atelier situé au fond d’un vallon et totalement isolé. Le paysage environnant absorbe et fascine l’artiste, elle en a fait son sujet principal. À travers ses dessins, elle tente d’en restituer les lignes directrices, les contrastes et les variations de lumière. Observation, contemplation et méditation sont les maîtres mots de son processus de création : elle donne un point de vue sur des fragments de nature et tente de traduire la somme d’observations, d’analyses et d’émotions qu’elle a vécues. Son dessin inscrit les traces d’un paysage, donne à voir des matières, des textures, des superpositions, des effacements ou encore des recouvrements. Il envahit la feuille de papier jusqu’à saturation.

À partir des années 2000, Danièle Orcier s’intéresse à la forme très symbolique et universelle du cercle, qu’elle décline dans plusieurs séries de dessins ; dessins nés aussi d’un état de contemplation du paysage face à son atelier. Elle les réalise debout, face à la surface d’un papier à l’échelle de son corps. À partir d’un point qu’elle pose sur la feuille, elle déploie son geste dans un mouvement circulaire, développe lentement cette trace puis accélère le mouvement, étirant et densifiant le trait au fur et à mesure. Qualifiés par Danièle Orcier de véritables « danses visuelles sur papier », ils sollicitent tout le corps, tout le geste et toute l’énergie de l’artiste. 

Cette œuvre est  exposée actuellement dans l'exposition "Histoires de collections. Deux siècles de donations au musée."


Danièle Orcier, Cercle, 2008 © Musée de Valence

Danièle Orcier, Cercle, 2008 © Musée de Valence

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