Céphale et Procris

Alfred Loudet

Montelimar, 1836-Paris, 1898)

Huile sur toile
115 x 147 cm
Alfred Loudet
P. 67
Dépôt de l'Etat, 1869
© Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel

Information

À peine âgé de seize ans, Alfred Loudet entre à l’École des Beaux-Arts de Lyon, puis, grâce à une bourse du Conseil Général de la Drôme, à l’École des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Léon Cogniet (1794-1880). Il débute au Salon de 1864 et réalise des portraits, des scènes de genre, mais aussi des tableaux d’histoire. Il concourt pour le prix de Rome et en 1862 est classé premier par le jury qui décide de ne pas décerner le prix. Il poursuit cependant une carrière de peintre et pour vivre, de professeur aux écoles de la ville de Paris.

Dans Céphale et Procris, c’est un sujet mythologique qu’il illustre : Céphale époux de la belle Procris, fille du roi d’Athènes, la tue accidentellement avec son javelot. Désespéré, il met fin à ses jours. Saisissant le moment où Céphale découvre Procris blessée, Loudet fait ici contraster la réalisation toute classique du fin modelé et de l’aspect lisse des corps au coloris laiteux, avec celle empreinte de réalisme du paysage environnant. Paysage réalisé lui dans une matière plus variée, épaisse et rugueuse pour la terre au premier plan, plus fluide pour les verticales de végétaux et le fond d’eau et d’arbres du sous-bois.

  • Ecoutez les pistes audio adulte et enfant, sur les oeuvres académiques des peintres Drômois du 19ème siècle.

Alfred Loudet, Céphale et Procris, 19ème s. © Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel

Alfred Loudet, Céphale et Procris, 19ème s. © Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel

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