Petit Masque

Simone Boisecq

Alger, 1922 - Auray, 2012

1976
Bronze
26 x 21 x 13 cm
2013.3.2
Don Longuet-Marx, 2013
© Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel

Information

Simone Boisecq dessine très tôt sur le motif les paysages algériens de sa jeunesse, et assiste aux cours du soir de sculpture à l’École des Beaux-Arts d’Alger, où elle copie les classiques antiques. Elle reste parallèlement très influencée par les masques africains ou océaniens collectionnés par son père, passionné par les arts premiers. En 1945, elle se lie avec le Britannique Frank Mac Ewen (1907-1994), artiste, professeur et conservateur de musée, qui l’initie à la sculpture moderne. Rédactrice au service étranger de l’Agence France Presse, elle est nommée à Paris. Dans le contexte de l’immédiate après-guerre, elle y découvre Picasso ou Paul Klee.

En 1946, elle rencontre le sculpteur Karl-Jean Longuet (1904-1981), qui lui propose de faire son buste. Alors qu’elle travaille régulièrement dans son atelier et réalise ses premières céramiques, celui qui deviendra son époux en 1949 lui apprend le sens du volume et de la forme. Elle expose ses premières sculptures en 1952, à Paris, et, en 1954, entre dans une période d’activité intense, développant une mythologie personnelle : sa sculpture, qui abandonne la céramique au profit du bronze, mêle figures poétiques ou totémiques, et évoque la nature. Simone Boisecq fixe ainsi des fragments de monde, des formes symboliques, des icônes. Cet univers est peuplé de MasquesVanitésFigures totémiques, Villes ou Tours de Babel...

Cette oeuvre n'est pas actuellement exposée en salle

 

 


Simone Boisecq, Petit Masque, 1976 © Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel

Simone Boisecq, Petit Masque, 1976 © Musée de Valence, photographie Béatrice Roussel

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