Sixtine Darbois nous parle du Plan de sauvegarde des biens culturels

De novembre 2023 à janvier 2024, le Pôle collections / expositions a accueilli Sixtine Darbois, pour la finalisation du Plan de sauvegarde des biens culturels. Nous en avons profité pour lui poser quelques questions sur sa mission et son expérience au musée.

 

1. Quel est ton parcours, ta formation ?

J’ai toujours voulu travailler au plus près des œuvres, étant passionnée par l’histoire et par les collections qui la racontent. Après mon bac, j’ai suivi une formation en histoire de l’art puis en régie des œuvres et conservation préventive à l’Ecole du Louvre.

2. Pourquoi avoir choisi de faire une mission au musée de Valence ?

Habitant à Valence depuis plus de deux ans, je souhaitais mettre mes compétences professionnelles au service du patrimoine drômois que j’ai découvert au fil de mes excursions. Travailler au musée était mon objectif premier, pour la richesse de ses collections et son histoire, implanté au cœur de la ville.

3. Sur quelle mission travailles-tu au musée ?

Je suis chargée du Plan de sauvegarde des biens culturels du musée. Cela implique de travailler avec les différents services du musée mais aussi avec des intervenants extérieurs, et les sapeurs-pompiers de la Drôme, pour rendre opérationnel un plan d’urgence en cas d’incendie.

4. Peux-tu nous dire en quoi consiste le Plan de sauvegarde des biens culturels ?

Le plan de sauvegarde des biens culturels du musée de Valence doit anticiper les risques qui menacent ses collections et préserver son patrimoine. Il s’agit d’un plan d’urgence, destiné à faciliter le sauvetage des œuvres majeures, en cas de sinistre. Il détermine ce qui doit être sauvegardé, comment et avec qui. Cela nécessite donc une collaboration des équipes du musée avec les sapeurs-pompiers de la Drôme pour préparer la possible évacuation des œuvres désignées comme prioritaires. Une fois le sinistre survenu et l’intervention des pompiers achevée, c’est aux agents du musée de participer à la gestion de crise. Cela nécessite d’anticiper différents scénarii de crise et de tenter de les résoudre jusqu’à un retour à la normale.

5. Que retiens-tu de ton expérience au musée ?

Le musée de Valence est très dynamique, offre une grande variété d’activités à différents publics. J’ai beaucoup aimé travailler avec des professionnels soucieux de préserver et valoriser les œuvres au mieux. J’ai aussi eu l’occasion de mettre en place des petits exercices avec les agents du musée et avec les pompiers, ce qui m’a permis de tester les différentes parties du Plan de sauvegarde et de voir comment l’améliorer.

6. Quelles sont tes œuvres préférées exposées au musée ?

J’ai un faible pour les Nobles fardeaux d'Antoine Bourdelle, étant spécialisée en histoire de la sculpture au départ. Mais j’apprécie aussi énormément les collections archéologiques et beaux-arts du musée, notamment la peinture d’Albert Marquet, La Rochelle, départ des voiliers.

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